🌾 Les silences de Marie
🌾 Les silences de Marie
Roman historique inspiré de faits réels
« On ne part pas pour fuir.
On part pour ne pas mourir là où l’on n’a plus rien à espérer. »
Dans les collines du Tarn, au milieu du XIXᵉ siècle, naît Marie, fille de cultivateurs et cinquième d’une fratrie de neuf enfants.
Lorsque sa sœur Joséphine meurt à dix-huit ans, Marie comprend qu’elle ne veut pas subir le même destin : vivre et mourir dans la même terre.
Elle quitte tout pour Marseille — la ville du vent, du sel et des promesses.
Cuisinière dans une maison bourgeoise du cours Lieutaud, elle découvre la liberté… et l’amour interdit d’un artisan marié.
De cette relation naît un secret qu’elle devra cacher jusqu’à l’exil : une grossesse, un mariage de convenance, un enfant confié à une nourrice, un deuil muet.
Mais la vie de Marie ne s’arrête pas là.
À travers la honte, la perte et le courage, elle trace sa route, élève son fils et, des années plus tard, embarque vers l’Algérie — non pour fuir, mais pour recommencer.
De la lumière dorée du Tarn à celle d’Alger, Les silences de Marie est un roman de transmission, de résilience et d’espérance.
L’histoire d’une femme simple qui, malgré les blessures, a choisi de vivre.
📖 Sommaire
Prologue — La colline du Tarn (1846)
Une naissance dans la rudesse du pays, le regard d’une mère, la promesse d’une vie.
Chapitre I — Les adieux
La mort de Joséphine en 1871. Le deuil, la lassitude, et le désir de partir.
Chapitre II — La ville du vent et du sel
L’arrivée à Marseille. Les premières nuits dans la grande ville, la maison du cours Lieutaud.
Chapitre III — L’homme de la rue Sainte-Thérèse
La rencontre avec Clément, le menuisier. L’attirance, les silences, les gestes interdits.
Chapitre IV — Le ventre lourd et la peur
L’annonce de la grossesse. L’angoisse, la honte, la recherche d’un mari.
Chapitre V — Le mariage de février
Un mariage de convenance avec Jean, marchand de vin. Le témoin silencieux.
Chapitre VI — La maison d’accouchement du boulevard Dahdah
La naissance de Clémentine dans une maison d’accouchement. Le placement en nourrice.
Chapitre VII — La lettre de Savournon
La nouvelle de la mort du nourrisson. Le deuil, le silence, la dignité.
Chapitre VIII — Le fils
La naissance d’Étienne. La douceur retrouvée, la tendresse timide d’un couple usé.
Chapitre IX — La chute et la mer
La faillite du commerce, la décision de partir pour l’Algérie. Le départ, la mer, la promesse d’un recommencement.
Épilogue — La lumière blanche (Alger, années plus tard)
Marie devenue vieille femme, apaisée, se souvient.
Les morts, les silences, les renaissances.
Et la certitude d’avoir vécu.
✒️ Note de l’autrice
Ce récit est inspiré de faits réels retrouvés dans les registres d’Ambialet, de Marseille et d’Alger.
Les dialogues et scènes sont reconstitués à partir des lieux, des adresses, des témoins et des pratiques sociales de l’époque.
Derrière ces pages, il y a une femme bien réelle, dont le courage silencieux traverse encore le temps.

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